Ça me gratte : Google présente son Mobile le Nexus One

Les fabricants de mobiles ont dû grincer des dents lorsque la rumeur d’un Google phone c’est confirmée. Populariser et promotionner le système d’exploitation (Android) d’un futur concurrent cela doit être dure à digérer. On peut dire que Google a fait un jolie coup.

Du coup mon esprit, un peu retord, s’interroge. Et si Google avait prémédité son coup?

En effet, quoi de plus difficile que de percer sur un marché très concurrentiel, disputé par de grands groupes et cela avec un nouveau système d’exploitation?

La compétitivité des « smartphones » repose avant tout sur le soft. Mais être un bon logiciel (efficace, rapide, ergonomique, etc) ne suffit pas pour s’imposer sur le marché. Il faut que le consommateur mais aussi les fournisseurs d’applications tiers (par exemple les fameuses « apps », si bien exploitées par le iPhone) aient confiance dans le système proposé.

Google, aussi puissant et populaire soit-il, pouvait difficilement relever seul ce défi? D’autant plus que Apple semble, depuis plus deux ans, dévorer avec appétit le marché des « smartphones ».

La solution? Diffuser massivement Android pour assurer son adoption et en faire un standard du marché. Une fois proposé par le plus grands nombre, et relativement adopté, consommateurs et partenaire sont suffisamment rassurés et le cercle vertueux de l’adoption fait son travail. Plus il est adopté, plus des technologies complémentaires sont proposées et plus il est désirable et donc adopté.

Avec cette stratégie Google transfert le coût de l’adoption (développement, marketings, etc) sur les constructeurs est les laisse essuyer les plâtres (assumer les ratés et les éventuels défauts de jeunesse).

Le marché des « smartphones » est loin de la maturité et pourrait être encore bouleversé, de nouveaux OS (BadaMaemo) vont se frotter aux puissants iPhoneAndroid et Blackberry et les constructeurs chinois regardent le marché européen avec gourmandise. Mais dans cette guerre Google aura mis moins d’hommes.

Évidement, ce ne sont que des conjectures